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avril 2019

#5 Interview de l’artiste Rarès-victor 2/2

Ecrit par | L'art, c'est les autres., podcast | Aucun commentaire

L’artiste Rarès-victor est de retour pour nous parler du mouvement artistique auquel il faudrait appartenir aujourd’hui. Il nous parle des opportunités qu’il a créé pour étoffer sa carrière artistique.

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Portrait de l'artiste Arlioune ( Alioune Diagne )

Alioune Diagne

Ecrit par | Interviews d'artistes | 2 commentaires

Chaque mois, je rencontre un artiste et vous fais découvrir son univers!

 

Alioune Diagne est un artiste peintre installé à Lyon. En 2014 il crée le mouvement figuro-abstro. Son travail puise dans l’universalité des symboles qu’il peint pour en faire ressortir toute l’humanité.

Rencontres d'artistes.

Un jeune artiste doit apprendre à se valoriser!

ArtliounePeintre

       – Quelle est la dernière expo ou découverte artistique que tu as trouvé inspirante?

Dernièrement j’ai vu l’exposition de Basquiat  à la fondation Vuitton. J’ai senti beaucoup d’inspiration devant ces tableaux. Pourtant, je le suis sur internet et You tube. Mais, de les voir en vrai j’ai vraiment eu beaucoup d’émotions et d’inspiration pour mes propres projets.

       – Quel artiste as-tu le plus fait découvrir autour de toi? pourquoi?

J’ai eu la chance de rencontrer aux beaux-arts de Dakar un très bon artiste contemporain : Manel Ndoye. Lorsque j’étais étudiant, c’est lui que j’allais voir pour avoir des conseils avant que je ne présente mon travail devant les professeurs. Il est d’ailleurs arrivé major de sa promotion à cette époque. Il m’a aidé à développer ma technicité. Depuis lors, on expose parfois ensemble, c’est un artiste incroyable. Il a rejoint même rejoint mon mouvement artistique le figuro-abstro.

      – A quel moment estimes-tu qu’un artiste devient professionnel?

D’une manière générale, il faut se prendre pour un artiste professionnel jusqu’à le devenir. Quand tu dis à tes parents que tu veux devenir artiste, ils te disent non : « tu ne peux pas vivre de l’art, tu dois faire des études ». Dès le début j’ai montré que ce que je faisais était quelque chose de noble et de sérieux. De quelle manière? J’ai refusé de faire des peintures, des portraits, etc, gratuitement pour mes proches. Il fallait vraiment que je leur montre que c’était un travail, qui mérite salaire. Quelque part, je crois que c’est insultant, de venir voir un artiste de son entourage et lui demander un portrait gratuitement. C’est comme si pour eux, tu n’avais rien d’autre à faire. Un artiste ne peut pas se respecter s’il travaille gratuitement. C’est la base et ça m’a appris à ne jamais marchander mes tableaux, à me valoriser.

Work in progress. Oeuvre de Alioune Diagne AKA Artlioune

       – Quels sont les mauvais conseils que tu as reçu en école ou au début de ta carrière? 

Durant mes études, il fallait souvent copier les images qu’on nous donnait. Ça a été une barrière pour moi. Pour l’étude de la couleur ou autres travaux on était invité à choisir une image et à la reproduire à l’identique. J’aurais préféré m’en servir d’inspiration pour développer mon propre travail. C’était un peu trop académique pour moi.

Je crois que les institutions artistiques essaient parfois de te placer sur un mouvement d’art, sur un style de peinture qui n’est pas à toi. J’ai vu tellement de personnes qui ont fait exactement ce qu’on leur demandait aux beaux arts et qui n’ont jamais décollé!

Donc tout ça, ça embrouille le cerveau et quand on est plus libre on peut faire des œuvres qui nous sont propres.

       – Quel conseil donnerais-tu à un étudiant  qui veut lancer sa carrière artistique? 

A toute personne qui commence dans l’art, je lui conseille de bien réfléchir à ce qu’il veux apporter. Se documenter et connaître ce qui se fait pour trouver son style. Dans le monde de l’art, il y a énormément d’oeuvres qui se ressemblent. Il faut, je crois, trouver son domaine d’innovation. Il faut prendre le temps de réfléchir sur les fondations de son oeuvre. Puis, il faut travailler sa technicité.

En  parallèle il faut vraiment tenter de s’insérer dans le monde l’art, sans relâche. Je crois qu’il ne faut pas se bloquer plusieurs années dans des études trop académiques. Elles peuvent être nécessaires si on les utilise comme un outil mais elle ne doivent pas être une fin en soi ou brider la créativité. Dans le domaine de la peinture et de l’art, seules l’inspiration, l’innovation et la créativité marchent!

Être libre de son temps, c’est pouvoir créer son oeuvre  personnelle. C’est comme ça que tu peux faire carrière :  essaie d’innover, d’écrire, et ne te lance pas dans un domaine ou d’autres travaillent bien mieux que toi.

   

       – Que fais-tu quand tu es bloqué, que tu doutes de ton travail ?

De façon générale soit je travaille, soit je gère ma communication. Dernièrement, j’ai abandonné l’atelier dans lequel je travaillais : il y a quelques temps, j’étais installé à Vienne. Le trajet de 15 km que j’effectuais le matin pour aller travailler coupait vraiment mon inspiration. Alors j’ai décidé de travailler chez moi.

Quand je ne suis pas inspiré, je regarde beaucoup les informations, je me cultive. Je me met sur Instagram et je répond aux questions qu’on me pose Il y a toujours quelque chose qui viens dans la journée. Mais je ne touche jamais la peinture sans inspiration.

 – As-tu vécu un échec qui s’est avéré plus tard riche d’enseignement?

En 2012, j’ai postulé au Salon Vienne Art qui était organisé près de chez moi. Je n’ai pas été sélectionné. J’étais tellement vexé que ça m’a motivé à reprendre ma démarche artistique dans sa globalité. Finalement, c’est un peu grâce à ça que j’ai trouvé mon style. Avant, je faisais différents styles de peintures, des performances, etc… et j’ai vraiment puisé dans cette expérience la force de faire mon auto-critique. Ca m’a beaucoup aidé. 🙂

       – Y a t’il quelque chose d’un peu fou dont tu es seul à être convaincu?

Ce que les gens disent le plus souvent durant mes expositions, c’est qu’ils voient leur alphabet dans mes tableaux. J’ai croisé des personnes de différentes cultures tels que des éthiopiens, des israéliens et bien d’autres. Je crois que dans mes peintures, il y a comme l’essence de l’écriture universelle. En tous cas, cette idée me plaît.

Peinture de l'artiste peintre Artlioune

– Quel a été ton premier geste artistique?

J’ai très vite eu l’envie de dessiner des formes géométriques. Alors, j’ai dessiné un carré, puis plusieurs. J’ai continué avec d’autres formes…

       – Aujourd’hui, quelle serait ta définition de l’art?

J’aime la citation de Picasso « L’art est un instrument de guerre offensif et défensif contre l’ennemi. L’art est un moyen politique et non esthétique. » Je trouve cette phrase exacte. D’ailleurs, j’ai plus de réticence à vendre une oeuvre à quelqu’un s’il me dit qu’il l’achète pour décorer son salon ou parce qu’il aime ma technique.

       – Si tu devais expliquer ton travail à des enfants de 4 ans, que dirais-tu?

Je dessine des formes géométriques et je les assemble pour qu’ils ressemblent à des hommes et des femmes. J’essaie de montrer qu’ils sont toujours entrain de changer, de bouger. Je m’amuse à transformer l’être humain en lettre, puis à faire l’inverse.

Portrait de l'artiste Artlioune devant un de ses tableaux.

Les oeuvres de Alioune Diagne, alias Artlioune sont visibles et accessibles à la galerie We Art Partners à Paris :

5 Rue Faustin Hélie, 75116 Paris

Les visites sont sur rendez vous. 😀

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Présentation du podcast "l'art c'est les autres". Episode avec le talentueux tapissier Gildas François.

#3 Gildas François. Un tapissier créateur plein de talents .

Ecrit par | L'art, c'est les autres., podcast | Aucun commentaire

On a parlé des JEMA, (Journées Européennes des Métiers d’Art) du premier week-end d’avril. On a ri et gildas à travaillé pendant la prise de son (désolé). On a fait des digressions sur les artisans d’art, les fauteuils, et d’autres choses encore!

lecoqetlecrapaud

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